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Soigner le stress sans anxiolytiques
Soigner le stress sans anxiolytiques
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Le Dr Pierre Setbon, cardiologue, s’insurge contre la prescription d’anxiolytiques dans le traitement du stress. Pour lui, le sport, les techniques de relaxation, le magnésium… doivent primer. En dernier recours, le médecin ne doit pas prescrire des anxiolytiques, mais des bêtabloquants.
Pourquoi les anxiolytiques ne doivent pas avoir leur place dans le traitement du stress ?
Ces produits, malgré une efficacité indéniable sur les symptômes du stress par leur action sédative, sont pourvoyeurs d’effets secondaires bien connus : fatigue, somnolence, troubles de la mémoire, diminution de la libido. Leur prise régulière de nombreuses années est associée à un risque de maladie d’Alzheimer. Il reste très difficile de s’en défaire…
Le stress chronique comporte un cortège de signes physiques ou somatiques plus ou moins intenses, plus ou moins associés : douleurs thoraciques, palpitations, sensations de blocage de la respiration, maux de tête, malaises, poussées tensionnelles, tremblements, sueurs… La note mentale quand elle est présente n’est pas au premier plan : nervosité, irritabilité, difficulté de concentration, difficulté d’endormissement…
Les symptômes somatiques du stress sont liés essentiellement à une sécrétion trop importante et inadaptée d’adrénaline.
Pourquoi et comment gérer le stress?
La gestion du stress s’impose pour deux raisons. Les symptômes du stress gênent l’individu au quotidien et vont souvent lui gâcher la vie et retentir sur son environnement privé et professionnel. La deuxième raison est la prévention des complications du stress : psychiatriques et cardiovasculaires.
- Le sport régulièrement pratiqué en privilégiant l’endurance : marche rapide, course, vélo, natation 2 à 3 fois par semaine, durant des séances de 30 minutes.
- La relaxation, le yoga, la cohérence cardiaque aboutissent tous les trois, par le contrôle de la respiration, la relaxation musculaire, à un état de détente et de bien-être.
- La psychothérapie cognitive et comportementale, la méditation (ex. EFT, méditation de pleine conscience…). Deux à trois fois par semaine, avec l’aide du thérapeute, le sujet apprendra à corriger les comportements qui lui sont nuisibles, à hiérarchiser ses priorités, à appréhender les situations stressantes.
- Il ne faut pas négliger l’apport de certaines thérapies énergétiques comme la réflexologie, l’acupuncture et le shiatsu.
Et quand le médicament s’impose…
Pour ceux chez qui « rien ne marche », ou qui ne peuvent ou ne veulent essayer d’affronter activement le stress, les médicaments peuvent s’avérer nécessaires.
Le magnésium a une efficacité indéniable sur les symptômes du stress.
Et quand tout a échoué pour améliorer le quotidien du stressé ? Que les symptômes physiques sont très gênants, que le risque cardiaque existe ainsi que la menace d’un burn-out ou d’une dépression? Que peut-on faire?
Dans mon dernier ouvrage, je livre et développe mon expérience du traitement du stress par bêtabloqueurs. Leur propriété originale dans le cadre du stress repose sur la diminution de l’activité de l’adrénaline. Parlez-en à votre médecin. Les effets secondaires sont rares. Ils agissent simplement en gommant les effets physiques désagréables du stress sans modifier le psychisme, laissant la place chez le sujet apaisé, pour à nouveau s’obstiner à la gestion de fond du stress par les méthodes que nous avons décrites. Le traitement bêtabloqueur doit être considéré comme « une canne virtuelle » qui aide à la marche après une fracture…
Le docteur Pierre Shelton est l’auteur du livre Ma médecine antistres
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« pour informer, dit-elle, ceux qui souffrent de douleurs chroniques que des changements dans leur alimentation pourraient leur permettre d’éliminer en leur redonnant une qualité de vie qu’ils ne croyaient plus possible ».
, parue en 2004 peu après son décès, Jean Seignalet décrit ainsi le suivi de 2500 patients pendant 18 ans et fait la démonstration de l’efficacité de son approche sur pas moins de 91 pathologies, avec des taux de succès d’environ 80% ! En faisant des statistiques, il a également conclu que le régime originel était très efficace dans la prévention des cancers : 1 seul nouveau cas sur 1 000 patients, au lieu des 18 attendus !
, le régime originel laisse une large place aux protéines animales. Mais contrairement au modèle anglo-saxon, il en décommande fortement les cuissons à haute température.